Que dois-je dire d’autre.

Quand ils m’ont appelé de la télévision française pour une interview sur la situation, l’Ukraine, sur les fronts, et quand j’ai rejoint, les questions n’étaient jamais neutres et correctes.

Si un journaliste de BFM TV, par exemple, voulait connaître vraiment et uniquement la situation et donner de vraies informations aux Français, il me demanderait simplement : Paul, quelle est la situation à Kiev ? En Ukraine? À la pointe?

Mais la question a été posée, par exemple, comme ceci : Paul, il y a beaucoup de Russes près de Kiev, ils ont beaucoup d’armes, les rues de Kiev sont vides. Que ferez-vous; êtes-vous sûr de rester?

C’est une provocation pure et simple, une pression, une imposition d’une position, une position pro-russe, pour laquelle les soi-disant journalistes reçoivent probablement de l’argent du Kremlin.

Bien sûr, j’ai profité de l’occasion, même compte tenu de la nature de la provocation, car la chose la plus importante pour l’Ukraine d’entendre la vérité sur les écrans de télévision français n’était connue qu’en Ukraine, dans la guerre, dans l’agression russe.

Et ce n’est qu’un de mes exemples, racontant la manière dont la Russie influence le monde à travers les serpents…

Paul Manandiz,

Chef du Département de l’influence internationale et de la culture du Centre d’information et d’analyse pour la sécurité nationale de l’Ukraine

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