Enfants ukrainiens volés : une urgence vitale pour les sauver
Depuis le début de la guerre en Ukraine, une tragédie insupportable se joue dans
l’ombre : l’enlèvement brutal de milliers d’enfants ukrainiens par la russie. Arrachés à
leurs foyers, séparés de leurs familles dans le chaos des bombardements, plus de 19
500 enfants ont disparu dans les entrailles d’un système froid et impitoyable. Ces petits
êtres vulnérables, privés de tout repère, sont réduits à des pions dans un jeu politique
cynique et cruel. Ce n’est pas seulement une violation du droit international, c’est un
crime contre l’humanité, un assassinat de leur identité et de leur avenir.
Des âmes brisées, une enfance volée
Déracinés, privés de leur langue et de leurs souvenirs, ces enfants sont jetés dans un
processus brutal de russification. Certains sont enfermés dans des orphelinats,
d’autres livrés à des familles russes qui les élèvent comme si l’Ukraine n’avait jamais
existé. Ils apprennent à renier leurs origines, à haïr ce qu’ils étaient. Ceux qui osent se
souvenir sont punis, écrasés sous le poids d’une propagande implacable. Pire encore,
certains garçons sont formés pour devenir de futurs soldats du kremlin, des armes
humaines façonnées dès l’enfance pour servir une cause qui n’est pas la leur.
Une menace de plus avec les négociations Trump-poutine
Alors que le monde devrait tout mettre en œuvre pour sauver ces enfants, une ombre
inquiétante plane : les négociations secrètes entre Donald Trump et vladimir poutine.
Ignorant les appels désespérés de l’Ukraine et de ses alliés, ces pourparlers pourraient
bien enterrer à jamais l’espoir de revoir ces enfants retrouver leurs familles. Le silence
complice de certaines puissances occidentales les condamne à l’oubli, les enfermant
dans un exil forcé qui pourrait durer toute leur vie.
L’urgence d’un sursaut moral et humanitaire
Chaque seconde qui passe est un coup de poignard dans l’innocence de ces enfants. Ils
pleurent, seuls, dans des chambres inconnues, se demandant si un jour ils reverront le
sourire de leur mère, s’ils entendront encore la voix rassurante de leur père.
Rien sans une mobilisation immédiate et massive. Le monde doit se lever pour eux. Il
faut intensifier les pressions diplomatiques, renforcer les sanctions contre la russie et
organiser des opérations de sauvetage. Si nous fermons les yeux, si nous laissons la
bureaucratie et la politique entraver l’action, alors nous serons complices d’un crime
abominable. Le temps presse. Chaque enfant sauvé est une victoire contre l’injustice.
Mais chaque jour qui passe sans action est une condamnation à la souWrance et à
l’oubli.
Eric Gozlan,
Chef du council de diplomatie et dialogue
